vendredi 24 avril 2009

Ah les jolies colonies de vacances

Je fis le voyage jusqu'à Jiu Zhai Gou avec un groupe de touristes chinois, l'occasion pour moi de les connaître un peu mieux. Pour un observateur extérieur, le chinois pourrait passer pour quelqu'un d'impoli, vu sa tendance à ignorer les files d'attente et toute forme de priorité, de sale, il se racle la gorge et crache à tout va, se mouche comme les maçons, sans les mains et d'une expiration séche, de décidément très impoli, il rote et péte à plaisir, et braille à tous vents. En fait, si l'on y regarde de plus près, le chinois est un grand enfant, il est tout simplement spontané, et pour peu que l'on baragouine le mandarin, se met tout à coup à vous faire une fête pas possible, vous invite à sa table pour boire des coups, le chinois a un sens inné de la camaraderie.
Alors de temps en temps, il y a une exception, tel ce vieil homme qui ne supportant pas de partager sa chambre avec un étranger, décida de changer avec quelqu'un autre non sans avoir vociféré pendant dix bonnes minutes. Ou, si on a le malheur de tomber sur un fervent, de se trouver pris sous un déluge de "Sarkozy! Dalai-lama ! Xizang (Tibet en chinois) !" sans trop pouvoir répliquer que c'est une histoire bien compliquée. Etonnament, la colére du chinois retombe très vite et certains vous tapent dans le dos cinq minutes après.
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